Clichy, Vendredi 8 décembre 2006
Demain y’a partiel sur Gargantua. Mais vraiment je ne le
sens absolument pas. Déjà la veille je me suis retrouvé au lit très tôt à cause
d’un état fiévreux et en sueur. Mal de crâne et compagnie. Une mauvaise nuit
passée et aujourd’hui toujours pas mieux. Il ne manquait que ça pour couronner mon
état d’esprit actuel : l’idée de passer quatre heures le cul sur une
chaise essayant de faire un commentaire composé sur un extrait de Gargantua en
oubliant pas de ramener chaque phrase de Rabelais à son environnement
historique, très emprunt de religion et de censure.
Mais là j’en suis surtout à bouffer des comprimés pour aller mieux, à tenter de me motiver. J’espère au moins aller mieux, quitte à me planter devant ma feuille, mais au moins y aller et boire le calice jusqu’à la lie.