Et le jour-J arrive, tout est fin
prêt, un Mamie Day qui plus est, de quoi mettre un peu plus la pression. Un peu
par moi-même (on change pas son comportement comme on change de slip le matin
non plus ^^), un peu par ma mère et une dernière touche par ma grand-mère. Le
comble de l’ironie vient quand j’annonce à ma grand-mère qu’évidement je vais
devoir partir plus tôt que d’habitude, je m’attendait à la décevoir elle qui ne
me voit qu’une fois par semaine. Mais à Grands Jours, Grands Moments, c’est
elle qui me pousse à partir encore plus tôt que je ne l’avais prévu.
A Paris, dans le métro, je me
torture encore le ventre. Trop d’enjeu me tue intérieurement. Mais comme à
chaque fois, je suis incroyablement bien reçu. Certes c’était le jour de la
galette des Rois, donc une part et un verre pour moi (comme pour tout le monde
donc), mais comment refuser ? Une fois les festivités terminées, j’échange
quelques mots avec celles que je n’avais pas vu depuis trop de temps, ne
donnant pas de signe de vie par paresse, honteux donc. On m’explique la
situation, une partie du déroulement des prochains jours pour ma "candidature". Je dois attendre le départ d'une personne, pour que je puisse arriver. Si tout se passe bien, début février je vais devoir me lever tôt. Je prends le temps de demander des nouvelles de celles qui sont parties.
Le temps a vraiment changé pas
mal de choses. Le service a besoins de renforts et ce n’est pas par charité que
je vais peut être intégrer l’équipe. A grand coup de fusions, Médéric a atteint
la taille d’environ 5 000 employés, et pour ce service c’est autant de
travail. Une personne de plus n’est donc pas une personne de trop. Il ne me
reste plus qu’à attendre un coup de fil. Sonne foutu téléphone, sonne ...
Fin, pour le moment ...