Ma passion pour le Paris SG
Autant me rappeler d’où vient ma passion pour Disney reviendrait à me souvenir de ma tendre enfance, autant ma passion pour le Paris SG est moins dure à retrouver. Remontons dans le temps, pas si loin, loin …
Championnat de France
1999/2000, Monaco remporte son titre de champion de France. Je suivais cela sur
Kiosque à l’époque, gratuitement car mes parents venaient tout juste de s’abonner
à NumériCâble. N’étant à l’époque fan d’aucune équipe je suivais les matchs du
premier de l’époque : Monaco. Pourtant le Paris SG était second cette
année là avec une équipe séduisante d’après ce que j’ai pu comprendre plus
tard.
Mais à ce moment
là, comment ne pas finir par aimer l’équipe avec Trezeguet et Barthez ? Le
soir de leur titre d’ailleurs, mes parents m’avaient offert le maillot de l’équipe
de France 1998 floqué d’un nom : ZIDANE. Belle soirée donc, tout pour
devenir un fervent supporter de l’AS Monaco. Mais …
L’été passe, et
je ne m’occupe plus du tout du football, ni du titre de Monaco, tout au plus je
me souviens que Monaco avait redémarré la saison face à un promus futur
troisième du championnat : Lille. Mais plus tard je m’intéressa bien plus
au seul club qui s’agitait vraiment, Paris évidemment. Recrutement d’Anelka à
prix d’or, participation à la Ligue des Champions, face au Bayern Munich et au Milan AC,
maillot moderne et attirant. Tout était là pour faire venir de nouveaux
supporters. Et donc moi aussi par la même occasion.
J’ai suivis en
crypté-radio le match face au Bayern (mais j’ai un doute, n’était il pas sur
TF1 ?), celui face à Rosenborg, très riche en but (7-2 pour Paris), et
chez un pote sur TF1 celui face à Milan (match nul 0-0 honorable là bas). Et puis en cours d’année,
l’information qui accéléra mon envie de suivre au plus prêt cette équipe :
l’arrivée probable de Ronaldinho. Puis je l’ai vu à la télé s’entraîner avec
les joueurs sans pouvoir jouer. La saison 2001-2002 commença et ce nouveau
génie du ballon pu enfin satisfaire tous les fans du Paris SG.
L’étape suivante
fut de voir enfin un match pour de vrai, au Parc des Princes. Et là merci à une
radio, grâce à laquelle j’ai gagné deux places pour voir Paris SG-Lens. J’y ai
vu un plutôt beau match, une très bonne ambiance, un but d’Anelka (si si, il en
marquait). Une première fois fantastique. Puis un autre Paris SG-Sedan, tout
aussi bon et un Paris SG-Metz en compagnie d’un fan messin (deux belles
victoire de Paris).
Autre coup d’accélérateur
la saison suivante, en suivant de gros matchs à la télé en compagnie d’un autre
fan du Paris SG (Yaya tu t’es reconnu non ?). D’excellents souvenirs du
Paris SG-Olympique de Marseille, avec un cinglant 3-0, festival de Ronaldinho.
La saison suivante, nous rejoignions Michaël, déjà abonné en tribune Boulogne,
pour suivre une saison très belle, une remontée fantastique tout au long de la
saison, reléguable en septembre (début de mon abonnement) et dauphin du second
titre lyonnais en fin de saison. Belle saison, mais qui laissa un goût amer.
Après les choses entendues ici et là sur Boulogne et ses supporters, je doit
bien avouer qu’il y a là une trop grosse part de vérité. Si les cas isolés sont
justement trop isolés pour se faire remarquer, les trucs de foules rappellent
eux que l’union fait la force, même dans le pire. Un chant magnifique entaché d’un "bougnoule" inévitable, des cris de singe bien audibles, des
surnoms douteux pour quelques joueurs non-blanc, et le top : des bras
tendus. Tout n’est pas à jeter loin de là. Mais l’ambiance générale est, elle
trop nauséabonde.
La suite fut plus
tendue sportivement mais je suis toujours passionné, moins souvent présent en
tribune ces temps ci mais toujours passionné. J’ai eu une certaine peur de voir
mon club en deuxième division la saison prochaine, et Paris à gagné des matchs
là où je les voyait perdre facilement. Toujours plein de surprise même si je
préfèrerais parfois vivre avec de l’adrénaline positive plutôt que la peur de perdre.
Aujourd’hui j’aime le Paris SG pour son stade, son histoire que j’ai apprise au fil du temps, son côté électrique. L’ambiance qui y règne, et le fait que Paris sera toujours un club attaqué, un club à défendre, et qu’un supporter est aussi là pour ça.