Paris SG - Lyon (1-1) Samedi 5 mai 2007

Ca faisait un bail que j’étais pas aller voir un match au Parc. J’avais séché Saint Etienne, Nantes, Le Mans, Auxerre, Monaco, tout ça à la suite ou presque. Ca finissait par me manquer énormément. D’autant plus que le Paris SG finissait par se relever de ses misères au classement et que le public était de plus en plus fidèle. Moi je ne l’étais plus.

Mais voilà donc une bien belle raison de renouer avec le Parc : Recevoir le champion en titre, nouveau champion, champion de l’an prochain et des cinq dernières années (un brin fataliste je l’admet mais bon).

Je pars donc, juste à temps, presque en retard comme j’en avais l’habitude, et je passe presque à côté du début de la rencontre. Le temps de trouver mes amis, au milieu d’une tribune évidemment comble et plus bruyante que d’habitude (le son se calcule mathématique selon le classement des deux clubs sur le terrain), de me renseigner sur l’équipe mis en place par Paul Le Guen et c’est déjà parti pour gueuler tous les chants prévu par les kapos.

Paris ne joue pas si mal, mais il faut dire qu’en face il y a du répondant techniquement parlant. Landreau est mis à contribution plusieurs fois et ne se dérobe pas. Même nos brèles habituelles ne semblent pas rater leur match. La première mi-temps se passe sans trop trembler. Les lyonnais donnent de la voix mais nous sommes évidement plus fort qu’eux à ce petit jeu là. L’avantage du terrain …

Et le début de la seconde période laisse à peine le temps de souffler. Une action rapide à droite et bien menée et c’est Edouard Cissé qui ouvre le score, d’une belle reprise, précédée d’un très juste contrôle. Au ralenti le soir je me rends compte que le ballon passe tout juste entre le gardien Coupet et le poteau gauche. Lyon cède au bout de deux minutes.

S’en suivent 45 autres du même niveau que la première période. Assez équilibrée. Mais là les occasions sont plus nombreuses. Un coup franc dans la surface pour Lyon est mal joué, le ballon est sauvé sur sa ligne, et Paris peut souffler. Mais la fin de match tue nos espoirs d’accrocher enfin Lyon cette saison, sans souffrir d’une quelconque injustice.

Pour une raison étrange, l’arbitre assistant indique 5 minutes d’arrêt de jeu. Paris rate allègrement une contre attaque que Lyon s’empresse de reprendre à son avantage. Un partout. Lyon revient dans les arrêts de jeu. Avec les amis on quitte immédiatement le stade. Trop c’est trop, Lyon et les arbitres c’est le genre d’histoire d’amour qui me donne envie de gerber, pire qu’une comédie sentimentale avec Hugh Grant.

A peine les limites du stade franchi que j’entends le speaker résumer très certainement le match, et invitant le public à revenir le 19 mai. Mais me vient un doute instantané : Restait il encore du temps à jouer ? Après un appel j’ai confirmation de mon doute : But à 1 minute 15 de la fin, coup de sifflet immédiat. Alors 5 minutes c’était pour s’assurer de l’égalisation lyonnaise ?

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