Paris Dernière

Cette fois ça y est. Fini les matchs au Parc avec une équipe galère, à se faire chier, à gueuler, à craindre une relégation qui nous tendais les bras. Finalement la Ligue 2 on ne la verra pas, pas maintenant … ? Car je ne sais pas mais je ne la sens pas non plus l’année prochaine. M’enfin, ça j’ai encore 2 mois pour ne pas m’en soucier, avant la nouvelle saison donc.

Mais ce dernier match donc. Une fois n’est pas deux, je suis arrivé à l’heure, mieux même car j’ai pu voir l’entraînement des joueurs. Plaisir rare que j’avais à chaque fois à mes débuts et que j’ai vite boudé, faute à une saison pas enivrante. Et puis j’ai aussi pu voir les tifos et autres animations d’avant match, lors de l’entrée des joueurs. Pour la dernière elles furent assez cinglantes contre l’équipe. Beaucoup rappelèrent que cette saison fut douloureuse à vivre, sanglante ou mortelle aussi. La saison noire que l’on n’oubliera pas.

Un résumé rapide de nos joies égrenées durant 10 longs mois : Licenciement d’un joueur trop grande gueule face à un entraîneur trop petites couilles (pardonnez mon langage m’sieur dame), humiliation à domicile face à l’équipe rivale sur un score dur, humiliation européenne face à une anonyme équipe israélienne, à laquelle suivit le décès d’un supporter, la fermeture prolongée d’une tribune du Parc, coupable à elle seule d’abriter des neuneus aux cheveux court, licenciement tardif du moustachu qui nous servait d’entraîneur, le passage par la zone de relégation …

Merci le mois de mai, on va pouvoir respirer un peu maintenant.

Le match alors ? Ah oui c’est vrai que c’est le machin qui motive ce billet d’humeur normalement. Bah on s’en doute : un Paris SG qui n’en veut mais qui ne change pas des 10 autres mois pleins de matchs, donc pas constant, une défense qu’on surnommerait passoire, un Pauleta gâcheur buteur, sauveteur d’une équipe qu’il aura contribué à foutre dans la merde, par son rôle magnifiquement effacé de capitaine sans voix (ou presque).

Troyes (l’adversaire du jour, je l’avais pas encore précisé), 3 places en dessous de nous, c’est dire le niveau et la qualité, réussi à ouvrir le score. Bref on était aux anges. L’équipe tentait mais ratait, et puis on prenait un beau petit but. Un joueur qui passe sans surprise dans notre défense et qui colle un but qui a dû faire plaisir aux photographes présents, car notre gardien de but s’est cru obliger de jouer le plongeon photogénique par excellence.

Beau mais pas utile. Et puis Zorro est arrivé. Enfin un Zorro portugais, sans cheval, sans cape ni costume noir classe. Un Zorro en crampon et sponsorisé par Afflelou, pour mieux voir où il tire. Un Zorro qui marque deux buts et qui fait crier les gens de joie. 2-1 dans ce match glamour (15^ème face au 18^ème), et des supporters déçus des deux côtés, car même en partant du Parc en ayant vu une ultime victoire, on se dit que les comptes nous sont encore et toujours défavorables, et ils le seront encore jusqu’au début de la saison suivante. Et en face, des supporters troyens (mais où se cachait Raphaël Mezrahi ?) triste de se savoir condamnés à la descente. Dommage pour eux.

Les supporters sont les seuls à être sûr de chuter d’une division. Les autres, qu’ils soient entraîneur ou joueurs voir dirigeant ne se gène pas pour se barrer malgré une sanction sportive qu’il mérite à chaque fois tous. Les supporters sont toujours ceux qui trinquent des conneries des autres.

Le chant « Nous supporters, on sera toujours là » est autant un rappel de soutiens aux joueurs, qu’une précision importante : Sans nous, ils ne sont plus grand-chose.

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